çÛÁ¦ÊÓƵ

Le mercredi 26 octobre, 3 tremblements de terre ont frappé de nouveau le Centre de l’Italie, occasionnant de nombreux dégâts matériels dans la région de Marches en particulier. Immeubles écroulés, populations paniquées dans les rues recouvertes de pluie… Ce nouveau coup du sort fait écho au tremblement de terre intervenu le 24 août, qui avait fait plus de 300 victimes. Les secousses de cette semaine n’ont fort heureusement pas engendré de pertes humaines. Des monuments historiques ont cependant été sévèrement endommagés. L’épicentre de ces 3 secousses sismiques [de magnitude 6,1, 5,5 et 4,9 sur l’échelle de Richter] est situé à proximité de la ville de Viso, dans la région de Marches, non loin de la zone touchée par le tremblement de terre du mois d’août.  Des secousses ont été ressenties à Venise, à Rome et à Naples. A Rome, pourtant située à 230 kilomètres au sud-ouest de l’épicentre, le bâtiment historique du Palazzos a tremblé ; les officiels du Ministère des affaires étrangères ont dû être évacués du bâtiment.

 

En réponse à une demande des autorités italiennes, les services de gestion d’urgences [Emergency Management Services] du programme européen Copernicus ont été immédiatement activés en vue d’évaluer, par satellite, les dommages occasionnés dans la région touchée par le récent tremblement de terre.
 
Equipés de radars à la pointe de la technologie, les satellites Sentinel-1 et COSMO-SkyMed sont en capacité de fournir une évaluation rapide de l’impact sur toute la région, ainsi que des images détaillées des zones spécifiques endommagées par le séisme. Réalisés sous la maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space, ils utilisent tous les deux des radars à synthèse d’ouverture (SAR) qui peuvent «voir» à travers les nuages, de ​​jour comme de nuit et par tous les temps. Ces derniers sont par ailleurs à même de mesurer les mouvements du sol au centimètre près.

©  ESA