7 ans et 8,9 milliards de km : Thales s’envole à la conquête de mercure avec BepiColombo
Percer les secrets de Mercure
Après vingt ans de préparation, la mission spatiale BepiColombo, organisée par l’ESA (Agence Spatiale Européenne) en collaboration avec l’agence japonaise JAXA a débuté sa longue épopée de sept ans vers Mercure. Dans la nuit du vendredi 19 à samedi 20 octobre 2018, Ariane 5 a lancé – avec succès – la sonde BepiColombo avec pour destination finale, Mercure – planète quasi inconnue du système solaire – qu'elle atteindra au terme de 7 années de voyage dans l'espace. Au total, 8 manœuvres d'assistances gravitationnelles seront nécessaires à BepiColombo (1 autour de la Terre, 1 autour de Vénus et 6 autour de Mercure) pour atteindre la plus petite planète rocheuse du système solaire.
Résister aux températures les plus extrêmes
Mercure est la planète la plus méconnue du système solaire et la plus mystérieuses de toutes. Seules 2 missions l’ont déjà brièvement frôlée par le passé (Mariner 10 entre 1974 et 1975 et Messenger entre 2011 et 2015). Avant de percer les mystères de la magnétosphère et l'atmosphère de Mercure, BepiColombo sera exposé à des températures de l’ordre de 300°C avec des expositions à 400°C. Au total, le trajet de la sonde représente 8.9 milliards de kilomètres avec une plus grande amplitude thermique qui oscille entre -180°C et + 430°C. C’est la mission d’exploration la plus compliquée que l’Agence spatiale européenne ait jamais organisée afin d’analyser la plus petite planète du système, au diamètre de 4.879 kilomètres.

Une main tendue entre la Terre et Mercure
A bord du BepiColombo, les équipements Thales Microwave & Imaging Sub-Systems devront résister aux conditions de la mission. La sonde dispose des meilleurs équipements de transmission Thales. Un total de huit ATOPs, dont deux tubes TH4606C en bande Q (délivrant 37W à 32 GHz) et deux tubes TH4604C en bande X (délivrant 37W à 8,450 GHz) contribueront au succès de la mission. Les tubes à onde progressive Thales, permettront de garantir une connexion instantanée avec les équipes sur Terre, et transmettre les analyses topographiques, géologiques de la surface, du rayonnement solaire et du champ magnétique de Mercure. Bravo à l’ensemble des équipes Thales pour cet effort collectif. Thales continuera de contribuer de manière décisive à de nombreuses missions exploratoires. Mercure, Vénus, Pluton, Titan, la Lune, la Terre, Mars, les comètes et astéroïdes … et après ?
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